On attribue volontiers à Molière la paternité des farces Le médecin volant et La jalousie du barbouillé. Pourtant, ni les dates de création, ni celles des rares représentations qui en auraient été données de son vivant ne nous sont connues de manière certaine. Il n’en demeure pas moins que la vivacité de Jean-Baptiste Poquelin s’y exprime avec tout le panache de la commedia dell’arte.
On retrouve dans la première un carabin improvisé, qui inspira à Molière Le médecin malgré lui ; on découvre dans la seconde un authentique docteur, objet de toutes les railleries.
Et si, finalement, il valait mieux consulter un faux médecin plutôt qu’un vrai ?